Un petit voyage en Italie avec ces délicieux biscuits arlecchini. C’est vrai qu’ils ont un petit air d’Arlequin avec toutes ces couleurs. C’est chez Isabelle du jolie blog unepetitefaim que j’ai repérée cette recette de biscuits qui a fait l’unanimité.
Ingrédients :
180 g de beurre tempéré
80g de sucre glace
320g de farine.
1 œuf
150g de macédoine de fruits confits.
Préparation des biscuits arlechinni
Préparation : 10 mn
Pause : 2-3 h ou (une nuit)
Cuisson : 15 mn
• Mélangez la farine et le sucre, à l’aide de la feuille du robot.
• Ajoutez le beurre et poursuivez le pétrissage pour obtenir un sable fin.
• Ajoutez ensuite l’œuf entier puis la macédoine de fruits confits
• Amalgamez sans excès pour que le mélange soit homogène.
• Coupez la pâte en 2 parts égales.
• Roulez-la en 2 boudins d’environ 3,5 cm de diamètre.
• Enveloppez-les bien serrer dans un film alimentaire.
• Placez les boudins une nuit au frais avant de les cuire. (ou 3/4h au réfrigérateur)
• Découpez dans les pâtons des rondelles plus ou moins épaisses selon ses goûts ; 1,5 cm pour moi.
• Déposez les biscuits sur la plaque du four en les espaçant suffisamment car ils vont légèrement gonfler pendant la cuisson.
• Préchauffez le four 180°.
• Enfournez environ 15min, le bord des biscuits doit être à peine dorer.
• Laissez refroidir sur une grille.
• Se conserve parfaitement dans une de boite en métal.
Avec cette recette j’accompagne Stéphane et les membres du Jury pour le thème du mois de Mai de Recette de pour le défi : Tour d’Europe en cuisine.
La petite histoire d’Arlequin.
Arlequin : valet balourd, poltron et gourmand ?
Arlequin est le nom d’un personnage comique qui, de la scène italienne, s’est naturalisé sur tous les théâtres de l’Europe. Ce personnage, le plus ancien que l’on connaisse, et dont le costume et les habitudes se sont conservés presque sans altération durant plusieurs siècles, descend évidemment de l’antiquité païenne.
On retrouve en lui le caractère des satyres, moins les cornes et les pieds fourchus. Son masque, sa ceinture, son habit collant, qui le faisait paraître presque nu, son allure vive et maligne, son style, ses pointes, ses lazzis, le son de sa voix, tout cela reproduisait une espèce de satyre.
L’habit d’arlequin, étriqué, écourté, composé de petits morceaux de drap triangulaires de diverses couleurs ; ses souliers sans talons, représentaient les mimi centunculo (mimes en guenilles) dont parle Apulée, et les planipede » (les pieds-plats) de Diomède. Sa tête rasée, le petit chapeau qui la couvrait à peine, retraçaient les sanniones rasis capitibus (bouffons à tête rasée) de Vossius. Son masque noir avait remplacé la suie dont les anciens mimes se barbouillaient la figure. Son costume, uniforme en tout temps, en tous lieux, non sujet aux caprices de la mode, parce qu’il n’avait appartenu spécialement à aucun peuple, il pouvait donc être que celui d’un mime latin ; et si, comme le dit Marmontel, un esclave noir a été le premier modèle d’arlequin, c’est parce qu’il a d’abord servi de type au même latin.L’arlequin tenait du singe et du chat, comme le satyre ressemblait au bouc : c’était toujours l’homme changé en bête. Chez les païens les satyres jouaient, dit-on, avec les dieux, avec les héros. Notre arlequin figurait grotesquement « après des héros, et se travestissait en héros ridicule. Ce personnage offrait d’autres traces de son antique origine : il rappelait les mimes de la comédie latine, qui finit avec l’empire romain, et des débris de laquelle s’était formée la comédie italienne.
Cette opinion, loin de contester la double origine attribuée au mime arlequin, la prouve en la conciliant. Ne sait-on pas, en effet, que les singes ont donné lieu à la fable des satyres, et que les peuples noirs de l’Afrique, longtemps confondus avec les singes, sont encore aujourd’hui regardés comme une race de brutes par les classes ignobles et par les hommes imbus de préjugés mercantiles ?
Il n’est pas aussi facile d’expliquer l’étymologie du nom d’Arlequin que l’origine du personnage. On a prétendu que dans une troupe de comédiens italiens venus en France, vers 1560, se trouvait un jeune acteur, qui, parce qu’il était admis dans une maison du président de Harlay, fut appelé par ses camarades Harlecchino (le petit Harlay), suivant l’usage des Italiens, qui donnent aux valets le nom de leurs maîtres, et aux clients celui de leurs patrons. Mais est-il probable qu’à cette époque, où les préjugés religieux étaient si puissants, l’austère gravité d’Achille de Harlay ait pu déroger jusqu’à faire d’un comédien la société d’un magistrat ? L’appellation d’arlequin d’ailleurs était déjà connue. On la trouve dans une lettre de Raulin, imprimée en 1521, et dans d’autres écrits antérieurs au règne de Henri III.
Le caractère de ce personnage est donc celui du mime latin. Si Arlequin affecte plus particulièrement le patois de Bergame, comme Pantalon celui de Venise, comme Scapin celui de Naples, ce n’est plus seulement en vue d’un accent plus comique, mais en opposition à la populace de Bergame, qui, dit-on, se composait généralement de fripons et de sots ; car la comédie italienne s’est plutôt attachée à jouer les ridicules nationaux que les ridicules personnels.Le nom de zanni, que les Italiens ont donné à l’arlequin et au scapin, dérive bien évidemment des mots latins sannio, sanniones (railleurs, bouffons), déjà cités, et de sannae (railleries). Micali, dans son Histoire d’Italie avant la domination romaine, fait même descendre les zanni du macco et du bucco, qui figurent dans les fables atellanes des Étrusques. Mais, sans leur attribuer une origine aussi ancienne, peut-on méconnaître l’arlequin dans le sannio de Cicéron, lequel, de la bouche, du visage, des gestes, de la voix et des mouvements du corps, excitait le rire ?
Rien de plus varié, rien de plus plaisant au théâtre que le personnage d’Arlequin : les Italiens n’en avaient fait d’abord qu’un valet balourd, poltron et gourmand : tel est encore le Hans-Wurst de la comédie allemande ; mais le cercle de son domaine s’agrandit bientôt considérablement en France : il devint un mélange d’ignorance, d’esprit et de naïveté, de ruse et de bêtise, de grâce et de bouffonnerie ; c’était un homme ébauché, un grand enfant qui avait des lueurs d’intelligence et de raison, qui s’affligeait et se consolait pour une bagatelle, qui amusait par ses méprises et sa maladresse, qui faisait rire par sa douleur comme par sa joie. Arlequin fut sur la scène ce que les bouffons étaient à la cour des rois, disant plaisamment de piquantes vérités et humiliant l’orgueil des grands ; il fit pour le théâtre ce que Lucien et Swift avaient fait dans leurs écrits. Comme eux il saisit et stigmatisa les ridicules. Le vrai modèle du personnage d’Arlequin, c’était la gentillesse et l’agilité d’un jeune chat, sous une écorce de grossièreté plaisante.
Parmi les arlequins célèbres, nous citerons Cechini, dit Frattelino, qui fut anobli par l’empereur Mathias, et écrivit un traité sur la comédie ; Zaccagnino et Trufaldino, qui fermèrent la porte aux bons arlequins en Italie, vers 1680 ; et en France, Locatelli, Dominique Biancolelli, appelé de Vienne à Paris par le cardinal Mazarin ; Gherardi, qui publia un Recueil de pièces du théâtre italien ; un autre Biancolelli, fils du célèbre Dominique ; le Bicheur, qui était, en même temps, peintre ; Vizentini, dit Thomassin ; Bertinazzi, dit Carlin, ancien maître d’armes, le plus parfait des arlequins ; Coraly ; Marignan ; Dancourt, auteur de quelques pièces de théâtre, ami de Favart, et qui mourut aux Incurables ; Lazzari ; Laporte, du Vaudeville ; Foignet, qui était en même temps compositeur dramatique. Deux hommes qui se sont fait un nom dans les lettres, Florian et Coupigny, jouèrent quelquefois ce rôle en amateurs. Presque tous ces noms auront des articles dans notre ouvrage.
Arlequin ne figure plus en France, pas même dans les mascarades politiques. Son règne est passé, comme celui de tant d’autres. Son costume exige trop d’esprit et de grâce pour qu’un homme judicieux ose l’endosser dans la haute société sans craindre de s’exposer au ridicule.
Le nom d’arlequin s’emploie proverbialement, et devient alors synonyme de Protée. On dit d’un homme qui prend toutes les formes, tous les masques, pour amuser ou pour tromper : C’est un arlequin. De ce nom est venu le mot arlequinade. source France pittoresque
47 commentaires pour Biscuits arlecchini
Quelle délicieuse découverte
Ils on fait leur petit effet.
Ces petits biscuits sont bien gourmands avec leus jolis inserts de fruits confits! Bonne journée
Ils on fait leur petit effet. Bisous
ils sont superbes et terriblement appétissant
j’imprime illico LOLLLL
merci pour l’histoire d’Arlequin
gros bisous
patricia
Très simples à faire. Bisous
Très jolis et bien gourmands avec les fruits confits !
Bonne journée, bises.
coucou ils sont superbes, tu me donne envie d’en refaire, merci pour la petite dédicace, si tu veux bien je vais te prendre ta photo pour le mettre dans l’album des gourmands sur facebook, bisous bisous
De rien Isabelle, ils ont fait leur petit effet et tout le monde a adoré. Bisous
ils sont beaux.. et donnent terriblement envie d’y goûter…
bizzzooooo
Ah oui ils étaient délicieux. Bises
J’adore tes petits biscuits ! Recette simple et bien gourmande !
Bisous, Doria
Merci c’est gentil. Belle journée. Bisous
Je les avais épinglé aussi quand elle a publié sa recette j’aime bien leur visuel bises
En accompagnement d’un café ou thé… sait parfait !
Bonne journée
Bisous
Jamais goûté à ces biscuits ! j’aime bien la couleur !
Je t’ai chipé une photo de ton blog avec lien vers ta recette pour mon article « 1001 façons de cuisiner la banane » : https://cuisinefruitsetlegumes.wordpress.com/2021/05/05/facons-cuisiner-banane/
Merci Virginie belle journée
il sont très beau et a mon avis très bon aussi , bravooooooooo , belle fin de journée , bizouuuuuuuuuuuu
Ah oui délicieux. Belle journée
De bons petits biscuits qui doivent partir bien vite, avec un ptit thé c’est parfait 😉
Bonne soirée à toi Jackie. Bisous
Oui ils ont fait leur petit effet gourmand. Bisous et belle fin de semaine Amélie
jolis biscuits et délicieux la macédoine de fruits confits et de belles explications sur l’arlequin
une bonne soirée bisous
Merci mon Guy. Belle journée à toi. Bisous
Ça fait des années et des années que ces magnifiques biscuits très appétissants sont sur ma liste, tu me fais une piqûre de rappel. A faire impérativement, ils sont tellement beaux en plus !
Merci Isabelle, absolument délicieux en tout cas et ils ont fait l’unanimité. Belle journée
Comme ils sont beaux ces petits biscuits on aurait put les appeler arlequin . Gros bisous ma Jackie
de très jolies couleurs bien appétissantes!
bises
bon, je suis pas fan des fruits confits, mais je trouve tes biscuits trop mimi!!! bisous
Dans les biscuits â passe très bien. Bisous
C’est vraiment extra, merci 🙂
Ah oui ils ont été très appréciés.
Comme ils sont beaux bravo, j’ai envie d’en grignoter un
Belle journée
Ils sont parfaits pour moi. J’aime beaucoup les biscuits maison, alors je mets de côté pour tester.
Bisous Jackie
J’ai fait une petite liste de tes biscuits que je vais réaliser le mois prochain pour les formations. Bisous
Ils sont bien gourmands ces petits biscuits ! Parfaits avec mon thé 🙂 Bisous
J’aime bien en avoir à la maison, c’est toujours agréable pour accompagner le thé en effet. Bisous
De très beau petits biscuits
Bonne journée bisous
ils sont beaux et très bons ces biscuits
bravo Jackie
bisous et bonne journée
Oui ils ont beaucoup plu. Bisous et belle fin de journée
trop, trop gourmand
ils me font très envie
bises
Excellent pour accompagner un bon thé. Bises
Je croquerais bien in de ces jolis biscuits. En échange je t’offre un des miens.
Bisous Jackie
Merci Michèle, très appréciés. Bises et bonne fin de semaine
Merci pour la petite histoire d’Arlequin. J’ai appris pas mal de choses.
Intéressante en effet. Belle fin de journée
Ils me semblent bien bons ces petits biscuits. Belle journée ma chère Jackie.
Merci ma chère Nicole, des biscuits qui furent très apprécié. Bises