Tarte aux fraises et noisettes

Une tarte aux fraises et noisettes : une petite folie gourmande que j’ai réalisée pour la Fête des Mamans. Je peux vous assurer qu’elle à fait son petit effet. Composée d’une pâte sablée, d’un moelleux aux noisettes recouvert d’un confit de fraises le tout surplombée d’une crème diplomate recouverte de délicieuses fraises fraiches. Une pure merveille.

Préparation de la crème diplomate
La crème diplomate est une crème pâtissière à laquelle on rajoute une fois refroidie une crème chantilly.

Préparation de la crème pâtissière
• Mettez les feuilles de gélatine à ramollir dans un grand volume d’eau très froide.
• Dans un cul de poule, fouettez les œufs et le sucre en poudre pour faire blanchir le mélange.
• Ajoutez la fécule de maïs et fouettez à nouveau.
• Faites chauffer le lait avec la gousse de vanille fendue et grattée.
• Versez le lait en filet sur les oeufs tout en fouettant vivement puis,
• Reversez le tout dans la casserole et faites cuire en remuant jusqu’à ébullition.
• Hors du feu, ajoutez la gélatine ramollie et bien essorée et mélangez vivement.
• Versez la crème pâtissière dans un grand plat propre, filmez au contact et
• Réservez au réfrigérateur jusqu’à refroidissement complet ou jusqu’au lendemain si possible.

La crème diplomate
• Sortez la crème pâtissière du réfrigérateur et ramenez la à température ambiante.
• Une fois la crème pâtissière refroidie, fouettez la vivement pour lui redonner souplesse et homogénéité.
• Réservez.
• Montez la crème liquide entière très froide en chantilly souple et
• Incorporez la délicatement, à la maryse, dans la crème pâtissière pour obtenir une crème diplomate lisse et homogène.
• Réservez au frais.

Montage
• Versez la crème diplomate dans une poche à douille munie d’une douille unie de Ø 10 mm.
• Pochez la crème diplomate directement sur le confit de fraise en déposant des grosses gouttes allant de l’extérieur vers l’intérieur de la tarte.
• Puis garnissez le centre de la tarte en pochant le reste de crème en forme de spirale.
• Mettez la tarte au réfrigérateur 30 mn pour raffermir la crème.
• Coupez une partie des fraises en deux et en 8 selon la grosseur
• Déposez les délicatement sur tout le pourtour sur la crème, en intercalant une moitié et 1/8 de fraises.
• Une fois la première rangée de fraises effectuée,
• Poursuivez par l’intérieur. (une moitié, 1/8 et ainsi de suite) de sorte à combler tous les espaces entre les fraises, et avoir une tarte bien garnie
• Terminez en plaçant une fraise entière au centre de la tarte.
• Puis à l’aide d’un pinceau déposez du nappage sur le pourtour de la tarte
• Et déposez autour des bords du praliné grains qui va se coller sur le nappage miroir neutre.
• Terminez en Laissant tomber au pinceau du nappage neutre.(gelée de pomme pour moi).
• Déposez quelques noisettes trempées dans un peu de poudre d’or et des petite feuilles de menthe.

Vous pouvez préparez la veille, le biscuit avec le moelleux aux noisettes.
Le conserver recouvert d’un torchon sur votre comptoir de cuisine.
Le lendemain le recouvrir du confit de fraises et pochez la crème diplomate et déposez les fraises en décoration.
Une recette suivie chez Chef Philippe de Meilleur du chef

La coupe a été faite chez mes enfants, donc la mis en place est différente.

Avec cette recette j’accompagne Stéphane et les membres du Jury pour le thème du mois de Juin de Recette de pour le défi : Tartes et tartelettes

Avec cette recette je participe également au concours de Compile-moi un menu ! de ce joli mois de Juin : « Tartes en folie«, organisé par Nath – Une cuisine pour Voozenoo & Viviane– Quoi qu’on mange ? et qui a pour  marraine Céline – Linou Cuisine.

La petite histoire de la fraise

Le terme « fraise » fait son apparition dans la langue française au XIIe siècle et dérive du latin fragra (fragrum, parfum), en référence à fragrance, le parfum émit par cette petite baie. Il évolua en fragola en italien, fresa en espagnol). En anglais strawberry : baie de paille, les plants de fraisiers devaient être cultivés avec de la paille comme isolant de sol humide.

Cette petite baie poussait déjà à l’état sauvage et aux temps de la préhistoire, les hommes qui pratiquaient la chasse et la cueillette se nourrissaient de fraises des bois. On la retrouve à l’état sauvage sur trois continents, l’Amérique, l’Asie et l’Europe occidentale. Ce sont certainement les oiseaux qui ont transporté les petites graines lors de leurs migrations.

Les Romains en appréciaient ses vertus thérapeutiques et en faisaient des masques de beauté. La fraise est adoucissante, astringente, tonifiante et conserve la jeunesse de l’épiderme.
Il faudra attendre la fin du Moyen-Âge pour qu’on commence à la cultiver dans les jardins et potagers. À la Renaissance, on a commencé à l’accompagner de crème (pour les femmes) ou de vin pour les hommes !

Le roi Louis XIV adorait les fruits et plus particulièrement les fraises et son jardinier du nom de La Quintinie en produisait dans les serres de Versailles.
Vers la fin du XVIe siècle Jacques Cartier lors d’un de ses nombreux voyages au Canada, rapporte des plants de fraises (Fragaria virginiana). Une espèce qui suscite un grand intérêt, car les fruits sont très parfumés. Elles seront cultivées dans un but commercial surtout par la Grande-Bretagne.
C’est au XVIIIe siècle que la grosse fraise rouge fait son apparition. En effet, un français au nom prédestiné, Amédée François Frézier, en tant qu’officier du Génie Maritime était chargé par la France, d’espionner les ports espagnols de la côte occidentale d’Amérique du Sud, le Chili. Il est attiré par cette fraise cultivée sur ce sol.

Dans son carnet Relation du voyage de la Mer du sud, Amédée Frézier écrit : « On y cultive des campagnes entières d’une espèce de fraisier différent du nôtre par les feuilles plus arrondies, plus charnues et fort velues. Ses fruits sont ordinairement gros comme une noix, et quelquefois comme un œuf de poule. Ils sont d’un rouge blanchâtre et un peu moins délicat au goût que nos fraises des bois. J’en ai donné quelques pieds à M. de Jussieu pour le Jardin royal, où l’on aura soin de les faire fructifier. »
C’est en 1714, qu’il rapportera des pieds dont il prendra grand soin sur le bateau qui le ramène en France. Cette fraise est plus grosse, plus charnue et plus juteuse que celles que l’on trouve à ce moment-ci en France.

Impression de la recette