Le fraisier de Yann Couvreur

Le fraisier revisité de Yan Couvreur. Depuis que je l’ai vu il était dans mes archives et quand Lou du blog uneaiguilledanslepotage l’a publié l’ayant elle même vu et moi aussi chez Sandra de encoreungateau, j’ai décidé de me lancer pour le proposer comme gâteau de la Fête des Mamans. Les fraisier j’en ai déjà réalisé plusieurs ici et ici mais celui-ci m’a beaucoup plu.

Ils sont sympas ces chefs d’inventer de nouvelles recettes et ensuite de nous proposer les pas à pas. Pas compliqué du tout à faire. Comme dans tous les fraisiers, on retrouve une génoise, une crème mousseline, un petit plus une compotée de fraises avec des fraises coupées en petits morceaux, beaucoup de fraises,  plutôt que des fraises entières et natures.

Un fraisier réalisé avec un cerce de 16 cm de diamètre et suffisant pour 8 personnes. L’originalité de ce fraisier, il se monte à l’envers. Il peut vous paraître très technique mais pas du tout. En suivant bien les indications il est simple  à réaliser. Je l’ai réalisé en une journée mais vous pouvez comme pour un fraisier normal, préparez la crème pâtissière et la génoise la veille et le jour du montage du gâteau terminez la crème mousseline et la compotée de fraises.  Le fraisier devra passer au moins une nuit voir 6 h au réfrigérateur pour que la crème tienne bien. Après ce premier essai je me dis qu’une crème diplomate pourrait très bien le faire également. À voir donc pour une deuxième recette.

Sortez votre fraisier du réfrigérateur 20 à 30 min avant de la servir afin que les saveurs et la texture soient optimales.Car si votre fraisier est trop froid, vous ne pourrez profiter de la saveur des fraises et la crème mousseline pourrait être trop dure avec la quantité de beurre qui aura repris sa densité.

La génoise
• Fouettez les œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange triple de volume et blanchisse.
• Tamisez la farine et le fécule sur les œufs et mélangez délicatement à la maryse pour incorporer les poudres.
• Préchauffez le four à 180° chaleur tournante et
• Recouvrez une plaque à pâtisserie de 30 x 40 cm de papier sulfurisé légèrement graissé.
• Versez l’appareil à génoise sur la plaque, lissez à la spatule et enfournez pour 15 min  de cuisson.
• La génoise doit être dorée, souple et ne pas coller au doigt.
• À la sortie du four, faites glisser la feuille de papier sur une grille et laissez refroidir à température ambiante.

Sirop
Dans une casserole, portez l’eau et le sucre en poudre à ébullition, maintenez celle-ci 2 minutes et réservez à température ambiante.

Crème mousseline
• Sortez la crème pâtissière du frigo, et attendre qu’elle soit à température ambiante avant d’intégrer le beurre mou. Elle risquerait de grainer si elle est trop froide avec le beurre très mou.
• Fouettez la pour lui redonner sa souplesse.
• Incorporez-y le beurre ramolli , en plusieurs fois, tout en continuant de battre à vitesse élevée.
• Continuer à battre 2 à 3 min pour foisonner la crème.
• Elle est prête lorsque le beurre est bien incorporé, et qu’elle est lisse et légèrement aérée.
• Versez la crème mousseline dans une poche à douille sans douille et réservez à température ambiante.

Montage du fraisier de Yann Couvreur
• Filmez le fond  d’un cercle de 15cm de diamètre et 6 cm de hauteur.
• Coupez les fraises en rondelles et tapissez le fond et les contours du cercle.
• Pochez un peu de crème mousseline au fond sur les fraises pour les recouvrir.
• Découpez un cercle de 14cm de diamètre dans la génoise et posez le sur la crème.
• Imbibez la génoise avec le sirop en utilisant un pinceau.

• Versez la garniture fraises jusqu’au 3/4 de la hauteur du cercle.
• Recouvrez avec le reste de crème mousseline.
• Découpez un deuxième cercle de 14 cm de diamètre dans la génoise, imbibez le avec le sirop et posez le sur la crème mousseline, côté imbibé sur la crème.
• Tassez légèrement le biscuit et réservez le gâteau au réfrigérateur jusqu’au lendemain.
• Démoulez le fraisier et laissez-le 20 à 30 min à température ambiante avant de le déguster.

Avec cette recette je m’associe également au défi de mon amie Claudine : Cuisinons de saison du mois de Juin cuisinedegut avec les fraises.

La petite histoire de la Fête des Mamans

La fête des mère est une pratique bien plus ancienne que ce qu’on pourrait croire.

Origine de la Fête des Mères
• Cérémonies printanières datant de la Grèce Antique en l’honneur de Rhéa, la mère des Dieux et de Zeus.
• Fêtes religieuses romaines du 1er mars célébrant les matrones.
• Les premiers chrétiens pourraient avoir vénéré la vierge Marie en assimilant les cultes des déesses païennes.
• Au XV ème siècle, en Angleterre on commençait à célébrer le Mothering Sunday
• En l’honneur de la mère d’Anna Jarvis et grâce à la volonté de cette dernière, en 1909 les États-Unis créent la fête des mères telle que nous la connaissons.

Origine de la fête des Mères en France
Afin d’avoir une origine vérifiée de la première fête des mères françaises, il faut aller le 10 juin 1906 dans le petite village d’Artas situé en Isère. Après une initiative d’un certain Prosper Roche, une cérémonie en l’honneur des mères de familles nombreuses a lieu, pour cette première française, un prix de « Haut mérite maternel » a été remis à deux mères de neuf enfants.

Pour suivre l’évolution de la fête des mères en France il faut ensuite aller à Lyon où dès 1918 on a commencé à célébrer ce qui s’appelait « La journée des mères », cette journée avait comme but de rendre hommage aux épouses et mères qui avaient perdu un fils ou un mari durant la dévastatrice première guerre mondiale.

Deux ans plus tard, en 1920 a été mis en place une fête des mères de familles nombreuses et il faudra attendre 1929 et la politique de la natalité mise en place pour que le gouvernement officialise une journée des mères.
Comme nous venons de vous le démontrer, la fête des mères n’est absolument pas une création du Maréchal Pétain, il est toutefois intellectuellement responsable de préciser que sous le régime de Vichy la mère est mise sur un piédestal et que les français sont tous très fortement conseillés de célébrer les mères, la natalité, la fertilité et en définitive, la maternité.

Une fois la seconde guerre mondiale terminée est créé la loi du 24 mai 1950 qui annonce : « la République française rend officiellement hommage chaque année aux mères françaises au cours d’une journée consacrée à la célébration de la « fête des Mères. »

L’origine grecque et romaine
Déjà en Grèce antique, les grecs célébraient les mères à l’image de cérémonies qui avaient lieu au printemps afin d’honorer Rhéa (ou Cybèle) la mère des Dieux et donc de Zeus, ces cérémonies prenaient place le 15 mars dans à peu près toute l’Asie mineure. Des fêtes religieuses romaines mettaient également à l’honneur les matrones (mères) le 1er Mars ainsi que Cybèle durant ce qu’on appelle les Hilaria (fête religieuse romaine) qui avait lieu le 25 mars de chaque année. Il est essentiel de souligner le fait que depuis l’antiquité les mères étaient associées à la fertilité ce qui explique pourquoi toutes ces célébrations prenaient place durant la saison la plus fertile, le printemps.

L’origine chrétienne
La messe du quatrième dimanche du Carême connu par les adeptes comme le dimanche de Laetare commençait par un chant grégorien dans lequel on faisait référence au lait maternel. De nombreux croyants profitaient de ce jour afin d’aller à l’église mère, c’est à dire qu’il profitait du quatrième dimanche du Carême pour aller dans l’église la plus importante du coin où ils habitaient.

L’origine anglo-saxonne du XVe siècle
Continuons notre voyage au cœur de l’origine de la fête des mères en effectuant un bon élégant jusqu’au XV ème siècle anglais. À cette date, les anglais fêtaient le Mothering Sunday au début du carême dans un premier temps et ensuite le quatrième dimanche du Carême (dimanche de Laetare). Il est intéressant de voir que le jour de la fête des mères s’appelait Mothering Sunday, la référence au dimanche du carême est évidente, de nos jours, la fête des mères en anglais est plus connue sous le nom de Mother’s Day.

L’origine des Etats-Unis au XXe siècle
Afin de suivre fidèlement l’évolution de la fête des mères, il faut ensuite s’intéresser à Julia Ward Howe, une poétesse, militante sociale et abolitionniste américaine qui militait pour le droit de vote des femmes et qui dès 1870 a proclamé pour la première fois la désormais plus que célèbre « Mother’s Day Proclamation« . L’idée sous-jacente à cette proclamation était d’unir toutes les mamans du monde afin d’obtenir la paix mondiale.

Mais la fête des mères telle qu’on la connait on la doit tout particulièrement à Anna Jarvis et nous avons décidé de vous conter son histoire. C’est en 1905 que la mère d’Anna décède et la douleur provoquée par cette perte lui donne la force et l’envie de l’honorer, de plus, petit à petit elle se rend compte que les adultes (anciennement enfants) ont tendance à négliger leurs parents. Ainsi, en 1907 elle commence une campagne aux États-Unis afin d’instituer une journée nationale réservée pour les mères. Après une longue campagne, Anna Jarvis finit par obtenir le soutien d’un homme d’affaire puissant et ainsi, en 1909 et dans tous les états des États-unis, le Canada et le Mexique est instituée la fête des mères.

Comme nous venons de le voir, l’origine de la fête des mères remontent à l’antiquité grecque mais il faudra attendre 1909 et la pugnace Anna Jarvis pour que la tradition prenne et qu’elle devienne cette fête traditionnelle que nous connaissons.

Quand célèbre-t’on la Fête des Mères
La célébration de la fête des mères ne se fait pas le même jour en fonction du pays dans lequel on vit .

Dans le monde, quand célèbre-t-on la fête des mères ?
• Le 8 mars (journée internationale des femmes) : Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Moldavie, Roumanie et Serbie
• 4 ème dimanche de Carême et troisième dimanche avant Pâques : Irlande, • Nigéria et Royaume-Uni.
• 21 mars : Arabie saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats arabes unis, Érythrée, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Palestine, Qatar, Soudan, Syrie et Yémen.
• 1er dimanche de mai : Espagne, Hongrie, Lituanie et Portugal
• 10 mai : Guatemala, Cambodge, Mexique et Salvador
• 2ème dimanche de mai : Afrique du Sud, Allemagne (Muttertag), Aruba, Australie, Autriche, Bahamas, Barbade, Bangladesh, Belgique (sauf à Anvers), Belize, Bermudes, Birmanie, Bonaire, Brésil, Brunei, Burkina Faso, Canada, Chili, Chine, Chypre, Colombie, Croatie, Cuba, Curaçao, Danemark, Dominique, Équateur, Estonie, États-Unis, Finlande, Ghana, Grèce, Grenade, Honduras, Hong Kong, Inde, Sri-Lanka, Islande, Italie, Jamaïque, Japon, Lettonie, Malaisie, Malte, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pays-Bas, Pérou, Philippines, Porto Rico, Sainte-Lucie, Singapour, Slovaquie, Suisse, Suriname, Taïwan, République tchèque, Trinité-et-Tobago, Turquie, Ukraine, Uruguay, Viêt Nam, Venezuela et Zimbabwe.
• Dernier dimanche de mai : Tunisie, Algérie, Côte d’Ivoire, République dominicaine, Haïti, Libye, Maurice, Mauritanie, Sénégal, Suède et Maroc
• Dernier dimanche de mai à part si cette date coïncide avec la Pentecôte, alors elle est décalée le premier dimanche de Juin : Togo, Bénin, France, République du Congo, Gabon, Madagascar, Monaco et Cameroun.

Source : fetes.toutcomment.com